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  • Pâques

    Monday, April 06, 2020
    Maxime Allard o.p.

    Pour des milliers de personnes, la « Passion », cette année, ne se sera pas résumée au « Vendredi Saint ». Elle aura débuté bien avant et durera après. Le virus poursuit son œuvre et s’ajoute aux passions liées aux injustices ravageant notre monde.

    Pour des milliers de personnes, la « Pâque » du Christ Jésus, cette année, se résumera à quelques prières, loin des lieux de rassemblements et de liturgies solennelles du Triduum. La vie chrétienne, débutée à leur baptême, se poursuit… malgré les églises fermées et les jeûnes liturgiques… et toutes les offres de participation à distance sur le Web.

    Pour des milliers de personnes, le matin de « Pâques », cette année, viendra soutenir une lueur d’espérance, un brin d’espérance. L’espérance chrétienne ici se noue aux espoirs de malades, de travailleurs et de travailleuses dans les milieux de la santé, dans les lieux de planification et de décision pour une vie sociale renouvelée possiblement dans un avenir rapproché.

    Pour nous, au Collège universitaire dominicain, l’arrivée du « Temps Pascal », malgré la distance et les séparations physiques, signale, cette année, le dernier tournant d’un semestre bouleversé. Je me réjouis qu’étudiants et étudiantes, professeurs, équipe de l’administration et amis de l’institution ont su rapidement inventer d’autres manières de vivre l’aventure philosophique et théologique. Nous avons réussi à innover dans nos façons de réfléchir ensemble, de discuter et d’apprendre les uns avec les autres, les uns des autres. Il y a là, me semble-t-il, un gage d’avenir, une source d’espérance, de quoi garder confiance… même si tout n’est pas clair, maîtrisé, assuré.

  • Temps des fêtes

    Friday, December 21, 2018
    Maxime Allard o.p.

    Elles pullulent, ces fêtes, pendant ce « temps des fêtes ». Les fêtes liturgiques chrétiennes s’enfilent à qui mieux mieux depuis la messe dite « de minuit », jusqu’à l’Épiphanie et au Baptême du Seigneur : elles signalent, de diverses manières, la solidarité de Dieu avec l’humanité et son sort.

    Les fêtes et congés civils, moins nombreux, pas tout à fait les mêmes au provincial et au fédéral, ont tout de même le bénéfice d’exister. Elles sont l’occasion de réjouissantes rencontres qui ne se laissent pas réduire à de l’effervescence économique! Ne sont-elles pas des moments propices aux bilans, commémorations et « résolutions »?

    Il y a les fêtes et regroupements dans les bureaux, les entreprises et dans divers groupes : on en profite alors pour fortifier et célébrer des solidarités, des accomplissements, des défis relevés ensemble.

    Il y a enfin les fêtes familiales, rassemblements souvent plus intimes mais tellement porteurs de vie et d’espoirs… Puis il y a ceux et celles qui, tombant à travers les mailles de ce filet festif, n’ont pas le cœur à la fête, ceux et celles dont on a cassé la fibre festive…

    Que vos fêtes soient des occasions d’action de grâces et de partages, de retrouvailles… et d’attention les uns aux autres!